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parce que bien respirer est un pré-requis pour bien travailler...



Avez-vous remarqué que la majorité des articles diffusés sur la pollution de l’air sont orientés sur la pollution de l’air extérieur ?


Et pourtant, l’Observatoire de la qualité de l’air « OQAI » indique que l’air intérieur que nous respirons est 5 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur.


Toutes ces observations sont maintenant relayées par AIRPARIF, signe que la pollution intérieure prend sa place dans les priorités et les enjeux économiques et sanitaires.


Nous passons près de 80 % de notre temps dans des espaces clos, qu’ils soient privés (appartements, maisons, travail…) ou accueillant du public (écoles, administrations, lieux de loisirs…). La problématique de la qualité de l’air intérieur, longtemps ignorée, a depuis été investie pour en comprendre les enjeux et les axes d’amélioration. Il s’agit d’un problème de santé publique et une question économique : le coût annuel en France de la pollution de l’air intérieur est estimé à 19 milliards d’euros. (source https:/ /www.airparif.asso.fr )


Qu’est ce qui influe sur la qualité de l’air que nous respirons ?


- La pollution extérieure


- Nos habitudes de vie avec l’usage de certains produits (équipement, matériaux, entretien, bougies, aérosols, peintures, solvants…), les combustions, les conditions de ventilation et d’aération, le nombre de personnes, la densité des meubles

- Et enfin notre localisation (ville, campagne, densité démographique…)


Ce beau cocktail (pollution, habitudes de vie et lieu) conditionne la présence et la densité des agents polluants (*) et des agents pathogènes (**)

(*) les composés organiques volatiles “ COV”, les particules fines “ PM “, le dioxyde de carbone (CO²)

(**) avec les moisissures, les parasites, les bactéries et les virus



Quelles en sont les conséquences ?


Un « tueur silencieux » au coût astronomique !


On dit de l‘air pollué qu’il est un « tueur silencieux », au sens propre du terme puisqu’il est responsable, en France, de 48 000 décès prématurés (source : l’Agence nationale de la santé public). Il fragilise le système immunitaire de tous et surtout celui des personnes porteuses de maladies chroniques.

En 2017, l’OMS évaluait le coût économique et sanitaire de la pollution de l’air intérieur et extérieur à 1 575 milliards d’euros par an en Europe, soit à minima 10% du PIB national en moyenne, le coût humain s’établissant à quelques 600 000 décès.

En France, cela représentait environ 2,3 % du PIB et un coût financier de l’ordre de 47 milliards d’euros. (1)


Conséquences directes sur la santé


Une mauvaise qualité de l’air intérieur a pour premières conséquences d’affecter le système respiratoire et le système immunitaire.

Des chercheurs ont constaté que les enfants les plus exposés aux particules PM2,5, au benzène, au limonène, à l’ozone et au radon avaient plus tendance à souffrir de symptômes respiratoires, oculaires ou systémiques.

La pollution atmosphérique est aussi responsable de bien de maux et de pathologies. Elle peut provoquer des irritations de la gorge, des yeux, des maux de tête répétés, des étourdissements. Une exposition prolongée aux particules fines peut traverser les bronches, circuler dans le sang et augmenter le risque de développement de maladies cardio-vasculaires, de pathologies cancérigènes.


Conséquences sur l’apprentissage et la productivité


La présence de CO² liée à l’occupation humaine et au manque de renouvellement d’air est le principal indicateur du niveau de confinement de l’air. Or ce dioxyde de carbone altère nos performances cognitives, nos capacités à réfléchir, analyser et à prendre des décisions. L’air pollué est un tueur de productivité. (2).

Une étude Européenne portant sur 800 enfants dans huit écoles a montré que les scores des élèves aux tests de concentration diminuaient lorsque le niveau de CO² augmentait.


La pollution atmosphérique est une menace pour notre bien- être, nos performances cognitives et notre santé. Et parce que la pollution n’est pas visible et n’a pas d’odeur, il est important de la mesurer et de la surveiller de manière continue pour détecter les sources de pollution.


Comment protéger la santé et rassurer face à cette menace invisible ?


L’épisode pandémique, que nous traversons, a révélé une prise de conscience de l’importance de respecter des gestes barrières et de prendre soin de notre environnement collectivement. Dans ce contexte, se préoccuper de la qualité de l’air intérieur dans nos espaces devient une évidence.


Face aux inquiétudes légitimes de chacun de devoir vivre avec ce type de virus dans la durée, il convient de protéger, de rassurer, en mettant à disposition un environnement le plus sain possible.


Des solutions basées sur l’intelligence artificielle à la portée de tous



Des dispositifs simples et faciles à déployer émergent permettant de comprendre ce qui se passe dans nos espaces fermés grâce à de l’intelligence artificielle et également de proposer des pistes d’amélioration et de remédiation.





Ces solutions passent par la mise en place de capteurs, qui collectent en continu, analysent et identifient les niveaux et les évolutions des principaux paramètres qui contribuent à la qualité de l’air intérieur, dans le temps.





Dans une grande majorité des cas, elles permettent de remédier aux « pollutions » observées en proposant des actions correctrices simples, peu onéreuses ; et dans d’autres cas, de mieux cibler les mesures à envisager.


Des solutions qui permettent de faire de la prévention


De manière préventive, elles facilitent la détection des dysfonctionnements et contribue à assainir l’environnement :


- en changeant, les filtres à air avant qu'ils ne commencent à nuire à la santé des occupants.

- en détectant l’usage de produits (d’entretien ou liés à l’activité …) toxiques qu’il convient simplement de remplacer par des produits éco-labellisés

- ou encore en identifiant les endroits où une ventilation défectueuse ou insuffisante ne permet pas la dispersion rapide d’agents polluants et d’agir en conséquence.


Au-delà de la mise en place d’une meilleure qualité de l’air, ces dispositifs sont utiles au pilotage de la consommation énergétique en contribuant en amont à une optimisation et une meilleure gestion de la maintenance des immeubles.


Des solutions qui s’inscrivent dans une démarche éco-responsable et sociétale


Ce qui est remarquable, c’est que ces solutions s’inscrivent dans une démarche éco-responsable et sociétale, sujet auquel de plus en plus d’entreprises sont sensibles.


Certes, elles sont motivées par un dispositif réglementaire incitatif déjà existant, avec :


- Le dispositif de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public « ERP » rendu obligatoire par décret d’application le 17 août 2015

- Le code du travail qui impose, dans son article L.4121-1 et 2, l’évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs (document unique) ; et stipule aussi que “dans les locaux fermés où les travailleurs sont appelés à séjourner l’air doit être renouvelé de façon à maintenir un état de pureté de l’atmosphère propre à préserver la santé des travailleurs”.



Nonobstant ce cadrage, ces solutions intelligentes cochent toutes les cases. Ce sont des réponses durables, au service du bien-être, de la performance et de la santé de tous les occupants. Véritable partenaire d’une transformation écologique et vertueuse continue des conditions de vie, de travail, d’apprentissage ….


Qu’attendons-nous pour s’assurer que nous évoluons dans un environnement sain ?


Anne Rolland et Isabelle Maugard



(1) http://politiquedesante.fr/cout-de-pollution-de-lair/

(2) https://hbr.org/2017/03/research-stale-office-air-is-making-you-less-productive

(3) https://www.aivc.org/resource/indoor-environment-schools-pupils-health-and-performance-regard-co2-concentrations



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